• Lena Jomahé, Auteur

    Léna Jomahé, Auteur d'un Nouveau Monde.

      

     

        

        

    Interview de Lena Jomahé

    Pour Book-Attitude  

     

    J'ai découvert Lena Jomahé, grâce à un Service Presse des Editions Sharon Kena. Son ouvrage, Un Nouveau Monde, chroniqué récemment, a été un nouveau Coup de Cœur pour Book-Attitude. Afin de mieux la connaître, je vous propose une petite interview. Je vous préviens : Lena est bavarde ;)

    Belle découverte. 

     

    Léna Jomahé, Auteur d'un Nouveau Monde.

    Tout d'abord merci pour le temps que tu vas m'accorder, de répondre pour Book-Attitude. Tout d'abord une présentation pour les lecteurs, tu veux bien ?

    Merci à toi pour ce moment d’échange !

    Donc je suis Léna Jomahé (oui tu le sais mais je le redis au cas où), j’ai 36 ans, maman de deux enfants (un garçon et une fille) et mariée. Voilà pour la carte d’identité. Mise à part ça, je suis une fana des lectures de l’imaginaire, la Dystopie et l’Urban Fantasy par-dessus tout. Je suis tombée dans les livres lorsque j’étais en primaire, et depuis je n’ai jamais cherché la sortie. Je suis également une grande amatrice des séries télévisées (tu veux des noms ? bon allez alors juste quelques uns parce que autrement on ne va pas s’en sortir : Friends, Greys Anatomy, Cougar Town, Shameless, Dexter, The Walking Dead, Breaking Bad…), et il faut parfois que je me mette un coup de pied aux fesses pour sortir de devant ma télé pour rejoindre mon clavier.

    Entre la lecture et les séries, j’ai parfois l’impression que des mondes se créent dans mon esprit, et je pense que c’est ce qui m’a poussé à sauter le pas et de passer à l’écriture.

     ***

    Quand as-tu commencé à écrire ?

    C’est très récent. J’ai enfin osé ouvrir un fichier word pour y déposer des mots en mai 2013. En fait, j’ai toujours eu envie d’écrire. Déjà en primaire lorsque je réfléchissais à ce que je voudrais faire plus grande, je m’imaginais journaliste. Mais, l’école étant ce qu’elle est, et le monde du travail pas vraiment ce que l’on s’imagine enfant, j’ai dû me diriger vers autre chose de plus… alimentaire, on va dire. Mais le clavier m’a toujours démangé, je me suis très souvent imaginée taper dessus durant des heures pour créer mes propres histoires, mes propres mondes.

    En 2013 j’étais au chômage et après avoir fait une overdose de livres et de séries, je me suis mise à imaginer un peu plus en détail un de ces mondes. Je ne vais pas te mentir, sur une prise de notes pendant des jours, une réflexion de chaque instant, car ce n’est pas franchement comme ça que ça s’est passé. En fait, je faisais la grasse matinée un samedi matin, lorsque l’idée a germé. Je l’ai saisi, j’ai tiré dessus et je l’ai suivi. Une heure après je me levais, j’annonçais à mon mari que je me lançais dans l’écriture d’un livre, et dans la journée j’avais posé les quatre premiers chapitres des Oubliés.

     

    ***

    Le nouveau monde est un roman dystopique. Pourquoi ce genre de littérature ? Qu’est-ce qui t’attire ?  

    Parce que j’aime ce genre. J’aime imaginer de quoi sera fait demain. J’aime observer ce qui se passe dans le monde en me demandant quelles en seront les répercussions sur l’avenir de notre planète. Et franchement, Les Oubliés et beaucoup moins noir que ce que j’imagine au fond de moi. Au moins, dans Le Nouveau Monde, il y a toujours un espoir.

     

    ***

    Quel livre t’a inspiré à t’engager dans cette voie ?

    Ma première dystopie je l’ai lu au collège : Le meilleur des mondes de Aldous Huxley. La même année nous avons lu une pièce de théatre d’Eugène Ionesco : Rhinocéros. Cette pièce n’a à priori rien de dystopique, mais elle aborde malgré tout deux thèmes présents dans toutes dystopie : le totalitarisme et la résistance. Je pense que c’est de là que me vient le goût des mondes dystopiques.

    Ensuite des lectures beaucoup plus récentes m’ont poussée à me lancer (Hunger Games, Divergent, Uglies…), mais le goût et l’envie étaient déjà là.

    ***

    D'où te viennent tes idées ? Ton inspiration ? As-tu des musiques référencées ?

    Alors l’inspiration peut naitre de n’importe quoi. Une discussion avec des amis, un inconnu que je croise, un reportage, un film, les paroles d’une chanson. Une étincelle se fait dans mon cerveau, à moi de décider de la maintenir allumer, ou de l’éteindre.

    Pour ce qui est de la musique, c’est un élément très important lorsque j’écris. Pour Le Nouveau Monde par exemple, j’écoute en boucle Adèle et Birdy, le pire, c’est que mon cerveau est conditionné, maintenant dés que j’entends une de leur chanson, j’ai l’imagination qui divague. Pour La Sorcière Rouge (ma saga d’Urban Fantasy que j’espère vous faire découvrir bientôt), j’écoutais U2, Muse, ColdPlay, Imagine Dragons, Stromaé et M.

    ***

    Tu es plutôt papier ou ordi ? Crayon de bois ou stylo ? Un petit objet fétiche pour écrire ? Si oui lequel ?

    J’écris sur ordi, mais je prends des notes sur papier. Chaque roman est accompagné de son plus ou moins petit calepin, dans lequel je note le plan détaillé du manuscrit, les éléments importants dont je peux avoir besoin à tout moment, et les idées qui viennent au fur et à mesure mais dont je n’ai pas besoin immédiatement. Pour te donner un exemple, l’autre jour sous la douche je me dis « tiens, si X mourrait dans le T2 du Nouveau Monde » comme j’ai trouvé que c’était une bonne idée, à côté du plan détaillé du chapitre XVII de Jour Un, j’ai noté en rouge : mort de X. (Je sais à cet instant précis tu me détestes).

    J’ai également des petites fiches sur chaque personnage, avec ses caractéristiques physiques, ses liens avec les autres personnages, et quelques mots sur son caractère. Pour Jour Un, j’ai également un panneau d’affichage sur lequel sont punaisées ces petites fiches en fonction de l’endroit du monde où sont les personnages.

    Un objet fétiche ? Oui même plusieurs : mes calepins et mes stylos. Le premier qui les touche peut mourir dans d’atroces souffrances.

    ***

    Dans chaque personnage, laisses-tu une partie de toi ? Je veux dire, une partie de ta personnalité ?

    Je pense que mes personnages ont tous de moi, ou de ce que j’aurais aimé être. Eléa pour ne citer qu’elle est, soyons francs un peu chiante. Mais je pense qu’avec le recul, j’étais un peu comme ça à 16 ans. Elle est aussi dévouée à ses amis, elle sait ce qu’elle veut, c’est une battante. Je pense être un peu de tout ça, lorsque j’ai une idée en tête il est difficile de me la sortir, et mes amis les plus proches, savent à quel point je les aime.

     

    ***

    Combien de temps passes-tu par jour, en moyenne, à écrire ?

    Malheureusement, écrire n’est pas aujourd’hui ma seule source de revenu (j’aimerais tellement !), et étant mère de famille (en plus de mon job alimentaire), il m’est totalement impossible d’écrire tous les jours. Je me consacre donc à l’écriture deux demi-journées dans la semaine, et j’y passe à ce moment là 5 à 6 heures d’affilées. Ces derniers temps je suis entre deux contrats de travail, je peux donc me mettre derrière le clavier un peu plus souvent, et c’est un vrai plaisir.

     

    ***

    Entrons un peu plus dans l’univers du Nouveau Monde. La fin du tome 1 est franchement sadique, tu le conçois ?

    Tout est une question de point de vu. Vu de mon côté, il n’y a aucun sadisme… après, si dans ma grande bonté, je me mets du point de vu du lecteur, je peux concevoir que cette fin laisse quelque peu sur les nerfs. Mais n’est-ce pas cela finalement qui est bon dans un livre. Cette incertitude, cette envie de savoir et cette attente avant d’avoir la réponse ? Parce que si je suis sadique, les lecteurs sont masochistes ! (et je parle en tant que lectrice…)

     

    ***

    Comment vis-tu le fait que tous les lecteurs veuillent t’assassiner à la fin ? (Tu pensais que j’allais oublier ? niakniak^^)

    Pour le moment je le vis très bien (personne n’a encore trouvé mon adresse). En tant qu’auteur, je savais ce que je voulais susciter en terminant le tome 1 de cette manière. Je me suis presque frotté les mains en faisant des niarks lorsque j’ai mis le point final au manuscrit, et une nouvelle fois lorsque j’ai terminé Clara. Pour le moment tout le monde veut me tuer, mais finalement tout le monde a aimé cette fin, donc comme dis plus haut, OUI je suis sadique, et je l’assume maintenant à vous d’assumer votre côté masochiste !

    ***

    Penses-tu que le monde que tu t’es créé pourrait être celui de demain ? Qu’on pourrait un jour avoir ce que tu appelles « La quatrième guerre mondiale », qu’on devrait tout recommencer depuis le début ?

    Malheureusement, si je veux répondre sincèrement à cette question, je dirais oui. Après j’ai tendance à être optimiste et à me dire que les hommes ont appris de leurs erreurs et qu’ils vont tout faire pour que cela ne se reproduise pas. J’espère que nous saurons trouver d’autres solutions, que nous serons suffisamment intelligents pour ne pas en arriver là.

    ***

    Un personnage préféré ? Un passage préféré que tu ais envie de partager avec tes lecteurs ? Un couple peut-être ? 

    Je ne vais pas me faire des amis en répondant à cette question. Mon personnage préféré est Clara. Elle est jeune, forte, intelligente et une amie sincère sur qui on peut compter. J’aime tous mes personnages (ce n’est pas tout à fait vrai, mais je ne dirais pas qui j’apprécie moins), mais Clara arrive vraiment en haut de la liste. Eléa est dans le top aussi. Je sais qu’elle exaspère plus d’un lecteur. C’est une râleuse, qui agit souvent sans réfléchir et qui peut donner l’impression d’avoir des réactions puériles, mais je me mets à sa place, et j’essaie d’imaginer comment moi j’aurais réagi, je ne suis pas certaine que j’aurais fait mieux (surtout que je suis moi-même extrêmement râleuse).

    Gabriel et Jason font partis de mes chouchous. Ils sont attentionnés, protecteurs, intelligents. Jason est une vraie tête brûlée et à beaucoup d’humour. Gabriel est un meneur, il est prêt à tout pour faire tomber son père.

    Mon couple préféré pour le moment est Eléa/Gabriel. Mais le T2 étant en cours d’écriture, il peut y avoir des surprises.

    ***

    Quelles sont tes projets pour l'avenir ? Vas-tu rester dans ton monde de dystopie ou vas-tu tenter autre chose, un autre genre ?

    Je suis pour le moment dans l’écriture de Jour Un, le deuxième et dernier tome du Nouveau Monde. J’ai également une autre saga en cours : La Sorcière Rouge. Il s’agit d’une saga d’Urban Fantasy de trois tomes dont le premier A Fleur de Peau est terminé et que vous pourrez certainement découvrir à moyen terme.

    En ce qui concerne la dystopie, je vais y revenir rapidement après Jour Un, puisque un nouveau projet me titille depuis plusieurs mois, et que je ne vais pas pouvoir le bâillonner encore très longtemps (Edenalia, vous pourrez trouver un synopsis sur mon blog).

    J’ai d’autres projets en tête, pas encore aboutis, mais qui ne demandent qu’à sortir. Là plus part sont du genre dystopique.

    ***

    Nous arrivons au terme de cette interview : Un petit mot pour la fin ?

    Je tiens à te remercier pour cette interview, merci de m’avoir lu et d’avoir aimé. C’est vraiment difficile de mettre ses livres entre les mains des lecteurs, je doute beaucoup de mes capacités à écrire une bonne histoire, je ne pensais même pas lorsque j’ai commencé ce premier livre, que j’irais jusqu’au bout. Se confronter à l’avis des lecteurs c’est à la fois grisant et flippant. On a beau se dire qu’on peut ne pas aimer, que tous les goûts sont dans la nature, il est beaucoup plus plaisant de s’entendre dire Yes ! que Bof. Chaque livre c’est un peu de nous, on y met tout notre cœur, toute notre âme, et on espère vraiment arriver à partager un moment bien particulier avec chaque lecteur. Quand ça fonctionne c’est : Waouh ! Un pur moment de bonheur. J’espère arriver à partager ce moment, avec tous ceux qui me liront à l’avenir, que ce soit sur Le Nouveau Monde ou mes autres projets.

    Quelque soit le livre que vous avez entre les mains en ce moment, je vous souhaite de passer un moment magique, chaque livre que nous lisons, c’est un peu comme bénéficier d’une vie bonus. On dit que les chats ont sept vies, les lecteurs sont bien plus chanceux, ils en ont des milliers !

    ***

    Bonus : Quelques Extraits à découvrir ! 

    Tome 1 :

    — À demain, Aurore ! Promets-moi d’être forte ce soir ! Promets-moi de ne pas craquer !
    — C’est promis, Eléa. De toute façon, je ne peux pas craquer devant eux.
    J’entends sa voix qui se casse sur ses dernières paroles. Puis elle reprend :
    — Je suis leur fille unique ! Ça va être horrible !
    — Je sais, ma belle, dis-je en lui caressant les cheveux, je sais, mais tout va bien se passer, tu vas voir ! Tu es belle et tu es intelligente, tout ne peut que bien se passer !
    Elle respire un grand coup, se recule et me serre les mains.
    — Et toi, ça va aller ?
    Je fais un geste de la main pour balayer ses paroles.
    — Pff ! Tu sais, je suis persuadée que les conversations de la soirée vont tourner autour de la vie d’Anaïs, Anaïs la nouvelle Grande, Anaïs la première Grande de la famille, Anaïs envoyée dans la Nouvelle Tokyo pour y travailler sur les nanotechnologies ! Je ne vais même pas avoir le temps de penser à tout ça !
    — Eléa, regarde-moi !
    Je lève la tête vers mon amie et mon regard accroche le sien.

     *

     

    Tome 2 :

    — Il est temps pour notre peuple d’ouvrir les yeux et de voir clair dans le jeu de notre gouvernement !

    — Je suis d’accord, mais s’il ne veut pas voir ?

                    — Dans ces cas-là, ne lui laissons pas le choix !

    *

     

    Tome 1.5 :

    Soixantième jour de notre captivité. Je le sais grâce aux bâtons que je m’applique à dessiner tous les jours sur le mur collé à mon lit. Je me fie au roulement des repas et des douches, car, ici, le soleil n´entre pas. Soixante jours que nous sommes enfermées, Lucie et moi, dans neuf mètres carrés. J’aimerais rester optimiste, mais, plus les jours passent, et plus j’ai peur du dénouement. Même si je continue à faire bonne figure face à Lucie, je crois bien que notre dernière heure ne va pas tarder. J’en viens à regretter de l’avoir embarquée dans toute cette histoire. Mais d’un autre côté, égoïstement, je préfère ne pas être seule. Ça m’aide à tenir.

     


     Ses dates de salons : 

    • Brive les 7-8-9 novembre 2014
    • Paris du 20 au 23 mars 2015
    • En dédicace le 29 novembre 2014 à la libraire 20000 jeux sous les livres à Artigues Près Bordeaux

     Nous arrivons au terme de cet entretien et j'espère que vous avez pris plaisir à la découvrir. En discutant avec Lena, je me suis rendu compte qu'elle était très simple, d'une grande gentillesse. J'aime beaucoup sa vision des choses qui reflètent pas mal sa personnalité.  

    J'ai pris également grand plaisir à découvrir ses ouvrages et je ne vous raconte pas combien il me tarde de lire le tome 2 du Nouveau Monde. 

    Pour terminer, si vous n'avez pas encore découvert ses ouvrages, et bien je ne peux que vous les conseillez. Vous ne serez pas déçu :) 

     Je vous souhaite tout de même une très bonne découverte Livresque…

     

    Lien du blog de l'auteur :  http://www.lenajomahe.com/

    Sa page FB : https://www.facebook.com/lenajomahe

    Son booknode : http://booknode.com/auteur/lena-johmae

    Son babelio : http://www.babelio.com/auteur/Lena-Jomahe/302234

    Book-Attitude.

     


    3 commentaires
  • Sonia Alain, Auteure

    Sonia ALAIN, Auteure

     

     

     

        

        

    Interview de Sonia Alain

    Pour Book-Attitude  

     

    Dans le cadre d'un partenariat Blogueur-Auteur, Sonia Alain, auteure québécoise francophone, a bien voulu se prêter au jeu des Questions-Réponses. 

     

    Sonia Alain en dédicace

    Tout d'abord merci pour le temps que tu vas m'accorder, de répondre pour Book-Attitude. Tout d'abord une présentation pour les lecteurs, tu veux bien ?

    Avec plaisir! ^_^

    Tout d’abord, je suis l’épouse d’un homme fantastique et la mère de trois adolescents. Je suis également une grande romantique dans l’âme. Je suis toujours aussi amoureuse de mon époux qu’au premier jour, sinon davantage, c’est ce qui fait que j’ai autant de plaisir à écrire des romances.

    J’ai été éducatrice auprès de la petite enfance dans un premier temps, puis enseignante au niveau collégial, et finalement formatrice dans le domaine de la petite enfance. Aujourd’hui, j’ai la chance d’écrire à temps plein.

    J’ai une prédilection pour les romans d’amour avec un contenu historique et/ou fantastique. Il en va de même pour les films. J’adore écouter de la musique, en particulier Sarah Brightman.

    J’aime aussi les activités d’artisanat ; scrapbooking, chandelle, savon et peinture sur bois.

     ***

    Tu as sorti bon nombre d’ouvrages, comment es-tu arrivé jusque-là ? T’es-tu dis un jour : « je serais écrivain » ?

    Mon désir d’écrire vient du fait que je suis une dévoreuse de romans et cela depuis fort longtemps.

    D’ailleurs, lorsque j’étais adolescente, j’éprouvais déjà le besoin d’inventer des histoires, de les mettre sur papier. J’aimais beaucoup inventer des fins différentes aux films que j’écoutais.

    J’ai commencé à écrire plus sérieusement vers la fin de la vingtaine. C’est à partir de ce moment-là que j’ai caressé le rêve d’être publié un jour. Sauf que je n’avais aucune idée que ce rêve se réaliserait, et encore moins à maintes reprises. Depuis, je ne peux m’empêcher d’écrire…

     

    ***

    À l'heure actuelle, si tu devrais résumer en un mot ton parcours jusqu'à aujourd'hui, lequel serait-ce ? 

    Persévérance

     

    ***

    Comment arrive-t-on, là où tu en es aujourd’hui ?

    En croyant à son rêve et en travaillant avec acharnement, sans calculer ses heures. La voie de l’édition est un parcours de longue haleine, chargé d’embuches, d’incertitudes et parfois aussi de désespoir, il ne faut pas tout abandonner à la première difficulté.

    Il faut aussi être méthodique, débrouillard et déterminée. Pour ma part, j’adore inventer des histoires, forger des personnages, leur faire vivre différentes émotions. C’est un réel plaisir pour moi. Tant que j’ai la passion d’écrire, je compte bien poursuivre.

    ***

    D'où te viennent tes idées ? Ton inspiration ? As-tu des musiques référencées ?

    J’adore écouter Sarah Braghtman lorsque j’écris. Ses chansons me permettre d’entrer dans ma bulle, de m’évader dans mon monde imaginaire. J’aime bien aussi écouter de la musique celtique et Enya.

    Mon inspiration vient de prime abord de mes passions. J’écris ce que j’aimerais lire. Je suis fascinée par le Moyen Âge, les cultures très anciennes comme la Rome antique, tout comme les mythes et les légendes. J’aime jouer avec des éléments concrets et des croyances populaires, les rendre vivants.

    Mes idées me viennent en grande partie de mes nombreuses recherches. Souvent, les situations dans mes romans découlent d’un événement réel qui s’est déroulé dans le passé. Toutes ces découvertes que je fais nourrissent mon imagination, me donnent des idées de scénarios à écrire.

    ***

    Tu es plutôt papier ou ordi ? Crayon de bois ou stylo ? Un petit objet fétiche pour écrire ? Si oui lequel ?

    J’écris toujours dans des cahiers d’écriture avec mon pousse-mine fétiche. Je choisis avec soin mes cahiers d’écriture. Ils doivent être à spirale pour que je puisse les replier et avoir une couverture inspirante sur le dessus.

    ***

    Dans chaque personnage, laisses-tu une partie de toi ? Je veux dire, une partie de ta personnalité ?

    On retrouve toujours un peu de moi dans mes personnages féminins, ainsi que quelques caractéristiques de mon époux dans les héros ; comme sa noblesse d’âme, la couleur de ses cheveux, ou encore sa façon d’analyser les situations.

    Quant à mes personnages féminins, elles ont parfois certaines de mes peurs (ex. : les hauteurs comme dans le roman « Les gardiens des portes : Abbygaelle »). Elles portent des odeurs que j’adore (ex. : la lavande), ont des répliques que je fais moi-même ou encore sont pourvue de certaines de mes forces (ex. : la persévérance).

    De plus, tous mes personnages féminins ont un prénom qui commence par la lettre « A » (pour faire un parallèle avec la première lettre de mon nom « Alain »).

     

    ***

    Combien de temps passes-tu par jour, en moyenne, à écrire ?

    Je passe une grande partie de ma journée à écrire, relire mes textes et les retravailler.

     

    ***

    Quelles sont tes projets pour l'avenir ?

    Terminer ma série « Les gardiens des portes ».

    Poursuivre ma prochaine série « D’amour et de haine ».

    Poursuivre mes conférences (en lien avec mes romans) dans les bibliothèques, et continuer d’être présente dans les Salons du livre.

    Travailler fort pour que l’une de mes séries soit un jour adaptée cinématographiquement.

    ***

    Nous arrivons au terme de cette interview : Un petit mot pour la fin ?

    Je voudrais remercier les lecteurs pour leur assiduité et leur présence. Sans eux, mes écrits demeureraient dans l’ombre.

    J’espère de tout cœur que les lecteurs éprouvent autant de plaisir à lire mes histoires que moi à les écrire, et que mes récits les transportent l’espace d’un instant dans un autre monde.

    Je vous souhaite à tous de merveilleux moments de lecture!

    Au plaisir de vous rencontrer un jour!

    ***

    BONUS : Qu'est-ce que tu nous réserves dans les tomes suivants des Gardiens des Portes ?

     

    Dans le prochain tome « Amélie », les lecteurs en découvriront davantage sur la trame de fond. Certaines questions trouveront des réponses, mais d’autres seront suscitées. Des liens apparaîtront entre les individus des deux premiers tomes et celui-ci. Vous en apprendrez aussi un peu plus au sujet de celle qui manipule tout le monde dans l’ombre.

    Surtout, vous ferez la connaissance de deux nouveaux personnages hauts en couleur : Amélie et Logan.

    Amélie est une chasseuse qui en connait un rayon sur les créatures de la nuit. D’ailleurs, c’est elle que Marcus consulte dans le tome 1 « Abbygealle ». Elle a aussi un lien particulier avec Courtney, la jeune femme qui connait un triste sort au début de la série. À l’inverse des deux autres clés de voûte, elle est tout à fait préparée à affronter sa destinée. Le seul problème, c’est qu’elle ignore un élément vital à son sujet qui bouleversera sa vie.

    Quand à Logan, c’est le plus sombre des trois gardiens. Il est déjà à la solde d’Abaddon, fait partie du monde des ténèbres, mais pour la mauvaise raison. Il a un passé commun avec Amélie, qui embrouille les cartes. Il est déchiré entre deux émotions contradictoires, deux vérités diamétralement opposées.

    Pour ce qui est du tome 4, je vous réserve tout une surprise. Je peux cependant vous dire que les personnages principaux des trois premiers tomes se retrouveront réunis pour l’affrontement final avec Abaddon. Vous retrouverez même quelques personnages secondaires. Dans ce dernier volet, Abbygaelle, Alicia et Amélie devront faire face à un danger beaucoup plus douloureux…


     

    "Extrait du tome 3 des Gardiens des Portes "

    Bientôt en exclusivité sur Book-Attitude ... 

     

     


     

     Les ouvrages de Sonia ALAIN m'ont toujours intéressés depuis que j'ai vu circuler via les réseaux sociaux les couvertures de la série fantastique : Les Gardiens des Portes. Alors, lorsque pour j'ai reçu de mon amie Virginie le tome 1, je n'ai pu m'empêcher de le dévorer. 

    Je ne vous réécrirais sûrement pas la chronique au sujet des deux ouvrages déjà paru, mais, quoi qu'il en soit, vous ne devez pas passer à côté. J'ai découvert une âme imaginaire incroyable, pourtant issu de Mythes et de Légendes que nous connaissions sans doute tous... ou pas dans mon cas. J'ai appris des choses en lisant ses ouvrages dont je ne soupçonnais pas l'existence. Ses livres sont riches d'enseignements, d'informations que je vous conseille de découvrir.

    Et si vous ne voulez pas m'écouter, et bien tant pis pour vous ;)  

     Je vous souhaite tout de même une très bonne découverte Livresque…

     

    Lien du blog de l'auteur : Sonia ALAIN, Auteure

    Book-Attitude.

    Les Livres de l'Auteur.

    Venez découvrir son Univers ! 

     

     


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    Interview de Sandra MOYON

    Pour Book-Attitude  

     

    À l'occasion de la sortie de son ouvrage Nouvelles d'un Myrien, tome 3 aux Editions VALENTINA, Sandra MOYON se livre à Book-Attitude.

     

    B.A : Tout d'abord merci pour le temps que tu vas m'accorder, de répondre pour Book-Attitude. Tout d'abord une présentation pour les lecteurs, tu veux bien ?

    S.M : Bonsoir ! Merci à toi pour cette interview, cela me fait énormément plaisir ! Une présentation ? Mmmmh, la question à laquelle je ne sais jamais répondre mdr ! Eh bien je m’appelle Sandra, j’ai 27 ans et je suis publiée aux éditions Valentina (3 tomes d’une saga).

    ***

    B.A : Comment et pourquoi t’es-tu mise à écrire ?

    S.M : Oulà ! Mmmh tout a commencé avec Harry Potter. Cette saga merveilleuse m’a donné le goût de la lecture <3 puis, après quelques années, de l’écriture. Après le tome 4 (la coupe de feu), J.K. Rowling a laissé passer deux ans au lieu d’un pour publier son cinquième tome (il me semble, mais peut-être que cela m’a semblé juste interminable :D). Dans mes souvenirs, elle avait pris du retard dans l’écriture de son tome à cause de grossesse ou de l’arrivée toute fraîche de son bébé (27 ans et déjà la mémoire défaillante XD). Bref ! L’attente était interminable et j’ai alors découvert (en désespoir de cause) les potterfictions (fictions écrites par des fans, mettant en scène un ou plusieurs protagonistes de la saga). À force d’en lire, j’ai eu envie d’en écrire. Je me suis alors lancée dans l’écriture de fanfictions et cela a été un véritable bonheur pour moi ! Vraiment ! Puis, avec le temps, j’ai eu envie d’autre chose, d’un « plus ». Ce « plus » a été d’inventer mon propre univers. J’avais envie d’avoir mon « Harry » à moi, mon héros, mon univers. Ce fut le début de l’aventure ;).

     ***

    B-A : A l'heure où bientôt tu verras ton petit bébé en pleine ascension, si tu devais résumer en un mot ton parcours jusqu'à aujourd'hui, lequel serait-ce ? 

    S.M : Chaotique.

    ***

    B.A : Comment arrive-t-on, là où tu en es aujourd’hui ?

    S.M : Avec une bonne dose de patience, je crois ! Mais il faut aussi de la passion. Ce sont pour moi les deux ingrédients qui m’ont emmené là où je suis.

    ***

    B-A : D'où te viennent tes idées ? Ton inspiration ? As-tu des musiques référencées ? 

    S.M : Je ne saurais pas trop dire. La musique m’inspire beaucoup pour créer une ambiance, mais pas pour trouver les idées. Des fois je vois un film, une série qui me donne une idée pour un morceau d’histoire : l’imagination fait le reste ! Parfois, c’est tout simplement un rêve la nuit. Cela m’est même arrivé souvent pour les tomes 1&2 de Nouvelles d’un Myrien.

    ***

    B-A : Ok pour les idées et les musiques, je vois un peu ... Tu es plutôt papier ou ordi ? Crayon de bois ou stylo ? Un petit objet fétiche pour écrire ? Si oui lequel ?

    S.M : Eh bien pour être honnête, cela dépend des périodes. La plupart du temps, je suis sur ordinateur : c’est rapide, j’aime bien aussi le fait que le texte soit propre et net (mon côté névrosée !). Après dès que je me sens bloquée, je repasse au papier et au crayon. Je ne sais pas pourquoi, mais sinon je n’arrive plus à avancer. Le fait de me caler dans mon canapé ou mon lit avec mes chats, du chocolat, un cahier, un stylo est irremplaçable.

    ***

    B.A : Nous allons maintenant parler de Nouvelles d'un Myrien. De quoi parle le roman ?

    S.M : C’est une saga qui retrace les aventures de Luhan, âgé de quatorze ans au premier tome. Nous voyons le monde à travers ses yeux. C’est un myrien, c’est-à-dire un sang mêlé sorcier et elfe. Depuis la Grande Guerre, les sorciers dominent le monde. Ils ont exterminé les elfes et réduits les myriens en esclavage pour les punir d’avoir soutenu les elfes au cours de la dite guerre. Deux cents ans plus tard, l’esclavage est ancré dans les mœurs. Luhan sert une riche et respectable famille de sorciers : les Denoirs. Il est l’esclave personnel du fils de la famille, âgé d’une année de plus que lui. Tout au long du premier tome, on découvre le quotidien de Luhan, mais aussi ses rêves, ses espoirs de liberté et ses peurs. Très vite, il va faire des rencontres qui vont l’amener à faire des choix difficiles et il devra très rapidement choisir entre sa fidélité et son attachement envers son maître et son désir ardent de liberté.
    (B.A : Je rappelle que le tome 1&2 est déjà disponible sur le site des Editions VALENTINA)

    ***

     

    « Lorsque la terreur s’empare de nous, que nous reste-t-il comme bouclier ? C’est toujours la même chose : toutes les émotions contraires, tout ce qui semble nous apporter un peu de lumière, se voit engouffré par des ténèbres inépuisables.
    Souvent, je me dis que le Mal est bien plus fort que le Bien car il ne connaît ni la peur, ni la pitié. »


    Extrait de Nouvelles d’un Myrien tome 3 de Sandra MOYON

     

    B.A : Quel a été le point de départ de l'écriture de ton roman ?

    S.M : Une nuit d’insomnie dans mon appart’ sur Rennes ! Luhan est né vers quatre heures du matin, après avoir regardé quelques épisodes du manga Black Buttler.

    ***

    B.A : Penses-tu avoir un lien particulier avec l'un de tes personnages ?

    S.M: Avec Luhan, oui. Cette saga, je l’écris à la première personne, du coup, je me glisse vraiment dans son esprit. Beaucoup de ses impressions et regards sur le monde sont le reflet de ce que je pense moi-même du monde.

    ***

    B.A : Dans chaque personnage, tu laisses une partie de toi ? Je veux dire, une partie de ta personnalité ? Finalement, c'est un peu comme si tu te mettais à nu, lorsque tu écris cette saga ? Ou dans n'importe quelle écriture d'ailleurs !

    S.M : Exactement ! C’est pour cela que j’ai beaucoup de mal à m’affirmer en tant qu’auteure. Je ne dis jamais que j’écris et je suis souvent gênée quand quelqu’un me dit « j’ai ton livre entre les mains » ou « je suis en train de lire NDM » ! Cela me fait plaisir, évidemment, mais je me sens vraiment toute nue ! Pour dire à quel point l’écriture est personnelle pour moi, mes amis et ma famille ont su que j’écrivais seulement lorsque j’ai reçu ma première proposition de contrat d’édition pour Harmonia, ma première saga.

     

    ***

    B.A : Combien de temps passes-tu par jour, en moyenne, à écrire ?

    S.M : Oulà ! C’est franchement variable. Tout dépend déjà du temps que je peux passer chez moi : lorsque je travaille (donc la plupart du temps lol), je rentre souvent épuisée, du coup écrire est difficile pour moi. Cela s’apparente à quelques minutes souvent, quelques heures quand je ne suis pas lessivée. Pendant les vacances, je peux faire ça toute la journée ! La moitié du tome 1 de Nouvelles d’un myrien a été écrite en deux semaines, alors que j’étais en vacances avec mes parents à la campagne (2 semaines de pluie, un mobil home, pas de réseau sur son téléphone portable, pas de tv : vraiment aucune distraction !).

    ***

     

    B-A : Quelles sont tes projets pour l'avenir ?

    S.M : J’aimerais déjà terminée ma saga Nouvelles d’un myrien. Il me reste un tome à écrire. Je travaille déjà un spin-off d’ailleurs, retraçant l’histoire de la mère de Luhan. Parallèlement j’ai quelques projets de romans et saga fantasy et fantastiques, mais rien de trop élaboré encore.

    ***

    B-A : Dernière question : on sait à l'heure d'aujourd'hui que la blogo est en quelque sorte LE tournant d'un ouvrage. Ben oui, ne nous voilons pas la face bien sûr. N'as-tu pas peur de te faire catapulter, au travers des différents avis qui pourraient être publiés pour ton livre ? Comment te sens-tu face à cette conjoncture actuelle ?

    S.M : C’est vrai que c’est un peu effrayant. Lorsque j’ai publié mon premier tome d’Harmonia (aujourd’hui plus disponible puisque la maison d’édition a fermé ses portes), j’ai eu quelques chroniques très difficiles. Au début, j’étais blessée et en colère, je me disais que c’était facile de mettre en miette mon travail sur une demi page quand moi j’avais passé des années dessus et que j’y avais mis tout mon cœur et mon temps. Mais après ça j’ai grandi et j’ai compris qu’ils soulignaient des failles réelles dans l’histoire et l’écriture. J’ai ravalé ma fierté et, lorsque j’ai écrit Nouvelles d’un myrien, j’ai fait au mieux pour ne pas faire les mêmes erreurs. Je pense que le pari est à peu près réussi car les chroniques de Nouvelles d’un myrien sont bien plus positives que celles d’Harmonia. Aujourd’hui, lorsque je lis quelque chose de négatif à propos du roman, j’essaye de l’améliorer dans les tomes suivant. Par exemple, j’ai lu que les tomes 1 et 2 manquaient d’humour. J’ai donc inséré deux petits êtres farceurs dans le tome 3 ainsi que quelques passages plus « fantaisistes » ! À vous de me dire maintenant si j’ai réussi mon coup ;) !

    ***

    B-A : Nous arrivons au terme de cette interview : Un petit mot pour la fin ?

    S.M : Un grand merci à toi pour cette interview et à ceux et celles qui prendront le temps de lire tout mon blabla :p !

     

     

     

    Parfois, nous pouvons être surpris par de très belles découvertes. Et j’avoue que lorsque j’ai commencé à parcourir Nouvelles d’un Myrien (tome 1 & 2 évidemment), ça m’a fait l’effet d’un Ouragan lorsque je l’ai terminé.


    L’univers de Sandra Moyon ne se trouve nulle part ailleurs, elle a un monde qui lui correspond très bien, elle fait vivre ses personnages aux grès de ses envies et ça fonctionne. N’ayez pas peur de pénétrer dans son antre, sa plume tout comme son imagination pourrait bien vous surprendre.


    Je vous souhaite une très bonne découverte Livresque…

    Book-Attitude.

    NB : Je vous rappelle que l'ouvrage sera disponible à partir du 14 Avril aux Editions Valentina 

     


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    Interview de Karolyn Daniel

    Pour Book-Attitude  

     

    À l'occasion de la sortie de son ouvrage Croissants de Lune, tome 1 : La Marque,  aux Editions VALENTINA, Karolyn Daniel se livre à Book-Attitude.

     

    Interviw de Karolyn Daniel, auteur de Croissants de Lune, tome 1 : La marque

    B.A : Tout d'abord merci pour le temps que tu vas m'accorder, merci de répondre pour Book-Attitude. Tout d'abord une petite présentation pour les lecteurs, tu veux bien ?

    K.D : Merci à toi pour cette interview ! Alors, je me nomme Karolyn Daniel, je suis née en 1992 en Haute-Savoie, et j’écris depuis mes 15 ans. Je suis quelqu’un qui aime sourire, rire, mais je suis aussi perfectionniste et déterminée.

    ***

    B-A : Si tu devrais résumer en un mot ton parcours jusqu'à aujourd'hui, lequel serait-ce ? Et pourquoi ?

    K.D : Magique. Parce que j’ai commencé à écrire pour ranger le bordel que j’avais dans la tête, absolument pas dans l’optique d’être publiée un jour. Alors j’ai posté des textes sur Skyrock, d’abord dans un but personnel, artistique aussi car créer une belle mise en page, de beaux montages, ça me plaisait. Ensuite, il y a eu cette histoire... Là aussi, j’ai poursuivi les posts sur cette plateforme, avec un autre blog cette fois. J’ai eu les avis des gens, des critiques, bien souvent faites avec justesse et bienveillance et que je me suis empressée de prendre en compte, et tout cela m’a permis d’améliorer mon style d’écriture et l’histoire en elle-même. Et puis, parfois, alors même que le premier jet n’était pas terminé, on me disait : « Pourquoi tu ne tentes pas les maisons d’édition ? Je suis sûre que tu serais prise ! ». Au début, ça me faisait rire car je n’imaginais pas une seule seconde que mon texte plairait à un éditeur. Et puis, au fur et à mesure du temps, l’idée m’a plu, ces gens-là ont continué à m’encourager, alors j’ai repris mon histoire, j’ai tout réécrit de A à Z, je l’ai corrigée à l’aide de deux bêtas-lectrices et d’une lectrice à l’avis avisé, et je l’ai envoyé en maison d’édition. Et voilà le résultat... Comme quoi, croire en soi, ça paye toujours un jour.

    ***

    B.A : Comment arrive-t-on, là où tu en es aujourd’hui ?

    K.D : Je pense qu’il faut croire en soi et en ses rêves surtout, car c’est cela qui nous mène là où on veut aller. Persévérer, être sérieux, ne jamais baisser les bras, ne pas se laisser décourager par des gens qui n’y connaissent rien ou qui ne seraient pas capables de faire le quart de la moitié de ce que vous faîtes. Écrire un roman, c’est loin d’être simple, contrairement aux idées reçues. Il faut que vous soyez à l’aise dans votre univers, que vous le maîtrisiez, que vous vous fassiez plaisir. Et le reste vient ensuite... Mais surtout, croyez en vous et persévérez : c’est essentiel quand on veut aller au bout de gros projets, romans ou pas.

    ***

    B-A : D'où te viennent tes idées ? Ton inspiration ? As-tu des musiques référencées ?

    K.D : Je tire mon inspiration dans la vie de tous les jours. Ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’écoute, ce que je fais, ce dont je me souviens va aussi m’inspirer. Mes sources d’inspirations principales ? Les sentiments, les séries, les films, les musiques, les souvenirs, les gens, l’humain en général. J’ai des musiques qui m’aident à écrire, oui, et ça va souvent être des bandes originales de films (Narnia, Transformers, Titanic, Pirates des Caraïbes), de séries (The Vampire Diaries, One Tree Hill, Smallville), mais aussi des groupes icones de la musique, tels que Two Steps From Hell, E.S. Posthumus, Within Temptation.

    ***

    B-A : Tu es plutôt papier ou ordi ? Crayon de bois ou stylo ? Un petit objet fétiche pour écrire ? Si oui lequel ?

    K.D :  Papier & ordi. En fait, j’écris mes idées de base pour le tome sur un carnet, puis les idées principales des chapitres sur un bloc-notes au fur et à mesure que je les travaille. Une fois cela fait, je me mets sur l’ordinateur, et je rédige mon chapitre en entier sur mon ordi. Mais je n’ai pas d’objet fétiche, si ce n’est ma musique. 

    ***

    B.A : Comment et pourquoi t’es-tu mise à écrire ?

    K.D : J’ai toujours eu du mal à exprimer mes sentiments à voix haute, alors je les ai longtemps gardés pour moi. Jusqu’au jour où, lorsqu’elle m’a montré des poèmes qu’elle avait elle-même rédigés, une amie m’a prouvé qu’on pouvait aussi s’exprimer par écrit. Dès lors, ça a été le déclic. J’avais 15 ans, et j’ai commencé à écrire des textes parlant de mes sentiments, quels qu’ils fussent, et parfois des textes « coup de gueule ». M’exprimer ainsi me faisait du bien, cela était autant un exutoire qu’une nouvelle façon d’appréhender le monde. Un jour, une histoire est venue me trotter dans la tête. J’ai commencé la rédaction de ces quelques lignes, et de fil en aiguille, elles sont devenues des chapitres, qui eux-mêmes mis bout à bout ont fini par créer un roman. Et depuis, je ne me suis pas arrêtée d’écrire.

    ***

    B.A : Nous allons maintenant parler de Croissants de Lune, tome 1 : la Marque.
    De quoi parle le roman ?

    K.D : Nous suivons Rachel, une jeune fille de 17 ans, dans sa vie quotidienne. Mais à Noël, tout change : sa famille lui offre une chienne que Rachel va baptiser Luna, et entre les deux se créé un lien aussi étrange qu’exceptionnel. Rachel développe alors un pouvoir aussi puissant que dangereux et apprend qu’elle fait partie des élus mentionnés dans une ancienne prophétie. Mais si seulement il n’y avait que ça... Par ailleurs, et c’est bien connu, dans toute famille, il y a des cadavres dans les placards. Celle de Rachel ne fait pas exception... Et alors là, c’est l’pompon !

    ***

    B.A : Quel a été le point de départ de l'écriture de ton roman ?

    K.D : Mes amis. Sans ma « bande du lycée » et leur amitié, il n’y aurait jamais eu de roman, encore moins Croissants de Lune et tout son univers. Je ne sais pas ce qui m’a poussée à commencer une histoire, et encore moins débuter par une trilogie (c’est là que je me dis que je n’ai pas commencé par le plus facile lol), mais avec eux à mes côtés, je me sentais capable d’affronter le monde entier. Et je pense que le point de départ du roman, c’est ça, car c’est quelque chose que j’ai naturellement transmis dans Croissants de Lune : avec des amis à nos côtés, on est capables de beaucoup de choses.

    ***

    B.A : Penses-tu avoir un lien particulier avec l'un de tes personnages ? Si oui, lequel ?

    K.D : J’ai l’impression d’avoir un lien particulier avec chacun de mes personnages. Ils sont tous une partie de moi, chacun à leur manière. Mais ceux qui me ressemblent le plus sont indéniablement Rachel, Morgan et Christopher : Rachel a beaucoup de moi, tous points confondus ; Morgan possède un peu de ma curiosité, et aussi mon sarcasme ; et Christopher a mon exigence et mon côté sévère. Le lien avec ces trois-là est fort, peut-être aussi parce qu’ils sont ceux avec qui je travaille le plus.

    ***

    B.A : Dans chaque personnage, tu laisses une partie de toi ? Je veux dire, une partie de ta personnalité ? Finalement, c'est un peu comme si tu te mettais à nu, lorsque tu écris cette saga ? Ou dans n'importe quelle écriture d'ailleurs !

    K.D : Exactement ! Quand j’écris, je me mets à nu, c’est vrai, et c’est aussi ce qui me fait peur. Je n’aime pas me dévoiler comme ça, sans conditions, et pourtant, dans l’écriture, on est souvent amenés à le faire... En tout cas, c’est bien le seul domaine où je m’en sens capable ! Parce qu’en temps normal, si je suis quelqu’un de souriant, je ne montre quasiment jamais mes vrais sentiments. Par contre, je reconnais que mes amis savent lire en moi comme dans un livre ouvert...
    Oui, mes personnages possèdent chacun une partie de moi. J’ai déjà cité Rachel, Morgan et Christopher, mais ils ne sont pas les seuls à faire partie de moi : j’ai donné mon humour (parfois limite, je le reconnais) à Lucas ; ma franchise à Tamara (et qu’est-ce que ça fait du bien d’avoir un personnage qui parle sans détours !) ; mon instinct protecteur à Ryan ; ma timidité à Kevin ; ma légèreté à Sarah ; ma manie de donner des conseils à Luna ; ma détermination à Chloé. En chacun de mes personnages se cache une part de moi.

    ***

    B.A : Où en es-tu pour le tome 2 ? Un petit indice sur ce qui compte se passer ?

    K.D : J'en suis actuellement au chapitre 19, donc j'arrive tout doucement vers la fin de ce tome. Où j'en suis au niveau des événements, eh bien, Rachel & Morgan forment enfin un couple (explosif, si vous voulez savoir), Chris s'ouvre à des horizons auxquels il n'avait encore jamais pensé, et s'affirme. Ce tome 2 contient plus d'action, de bagarres et d'engueulades, mais aussi plus d'histoires de cœur. Chaque personnage aura plus ou moins droit à ce bonheur. Mais les mystères s'épaississent aussi ! Et moi, je m'éclate.


     

    « C’est alors que quelque chose d’étrange se passa. Une vague de sentiments m’envahit : gêne dissimulée, bonheur naissant, coup de cœur amoureux qu’on ne réalise encore pas, excitation liée à une fête, volonté de plaire... C’était comme un ouragan déchaîné, une violence inouïe. J’eus l’impression de recevoir un coup de poing en plein estomac. J’en eus le souffle coupé et ouvris des yeux grands comme des soucoupes. Ma respiration s’était arrêtée mais mes battements de cœur, eux, s’étaient accélérés. Tous ces sentiments étaient réels, je les sentais couler dans mes veines, faire battre mon cœur, noyer mon cerveau. Ils étaient puissants, violents, agréables. Et pourtant tout cela ne m’appartenait pas. Ils n’étaient pas miens. Je ne saurais l’expliquer, mais je savais pertinemment que ce n’était pas mes sentiments. »


    Croissants de Lune – Tome 1 : La Marque, Chapitre 6, page 99.

     


     ***


    B.A : Combien de temps passes-tu par jour, en moyenne, à écrire ?

    K.D : Je ne sais pas. J’écris au feeling, donc sans horloge ni délais. Je peux passer plusieurs jours d’affilés à écrire (entrecoupés de pauses, bien entendu), et passer ensuite plusieurs semaines sans écrire le moindre mot (comme cela a été le cas durant mes études ou pendant mon travail). J’écris assez irrégulièrement, ne me fiant qu’à mon inspiration, à l’envie d’écrire, et à ma motivation en général.

    ***

    B.A : Quel conseil voudrais-tu donner aux futurs auteurs ?

    K.D : Croyez en vous et ne baissez jamais les bras. Écoutez les critiques qu’on fait de vos écrits si vous avez cette chance, prenez ce que vous avez à prendre, et retravaillez votre texte. Accordez-vous des moments de pause, mais ne laissez jamais tomber un projet sous prétexte qu’il ne vaut rien. Persévérez, encore et toujours, cela finira par payer un jour.

    ***

    B-A : Quelles sont tes projets pour l'avenir ?

    K.D : Terminer Croissants de Lune en premier lieu, puis continuer Kendra, la Légendaire. Le tome 2 de CdL avance bien : j’en suis à 18 chapitres d’entièrement écrits à l’heure actuelle, et il est le projet sur lequel je focalise toute mon attention. Quant à Kendra, c’est un roman de fantasy, que je continue lorsque je n’écris pas sur CdL (ce qui est rarement le cas ces derniers mois du coup). Et puis, trouver un travail dans mon domaine initial, ce serait bien aussi. J’y travaille, encore et toujours...

    ***

    B-A : Dernière question : on sait à l'heure d'aujourd'hui que la blogo est en quelque sorte LE tournant d'un ouvrage. Comment te sens-tu face à cette conjoncture actuelle ?

    K.D : Bien. J’ai accepté ce fait il y a plusieurs mois, donc maintenant, je prends ça avec sérénité. Bien sûr que leurs avis font peur, parce que ce sont ces bloggeurs (je pense à certains noms en particulier) qui vont faire la réputation du roman. Et en même temps, avoir leur avis certifierait qu’on a leur attention, qu’ils ont lu nos mots, et qu’ils vont peut-être nous suivre plus tard. Cela suscite autant l’envie que la peur en fait. Mais ça va, je le prends bien. Et puis, avoir commencé sur Skyrock en demandant les avis des gens, avis parfois donnés sans le moindre tact, m’a permis de réaliser à quel point certaines opinions étaient importantes pour l’avancée du roman et notre avancée personnelle. Même si les avis de ces bloggeurs peuvent faire peur, il faut se dire que ce sont des gens comme eux, qui donnent des avis sincères, qui vont nous faire avancer pour la suite de nos écrits.

    ***

    B.A : Nous arrivons au terme de cette interview : Un mot pour la fin ?

    K.D : Merci beaucoup à toi ! Me prêter au jeu de l’interview a été un véritable plaisir ! À bientôt pour la suite alors, et n’oubliez pas : les rêves peuvent devenir réalité. Il suffit juste de croire en eux... et en vous.

    ***

     

    Rencontré d'abord via Skyblog, j'ai eu le bonheur de suivre pendant longtemps Karolyn Daniel, grâce à son blog New World of Imagination. Un peu perdu de vue, je l'ai retrouvé grâce à Facebook, un peu par hasard. Mais le hasard fait bien les choses pour une fois.

    Aujourd'hui, Karolyn fait partie de mes auteurs coup de cœur, et ils sont bien peu nombreux, quand on réfléchit bien. Sa légèreté, sa plume, son univers font d'elle une personne à part entière, une auteure unique. Vous apprécierez la personne qu'elle est parce qu'elle reste elle-même, sans prise de tête, pleine de sensibilité, munie d'une grande générosité. 


    Je vous souhaite une très bonne découverte Livresque…

    Lien du blog de l'auteur : Karolyn Daniel

    Book-Attitude.

    NB : Je vous rappelle que l'ouvrage est disponible aux Editions Valentina.

     


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    Interview de Céline GUFFROY

    Pour Book-Attitude  

     

    À l'occasion de la sortie de son ouvrage DAMANTA, tome 1 : les erreurs de l'Innocence aux Editions VALENTINA, Céline GUFFROY se livre à Book-Attitude au détour d'une interview fort sympathique : 

     

    Interview de Céline Guffroy, auteur de "DAMANTA, tome 1 : les erreurs de l'innocence"B.A : Tout d'abord merci pour le temps que tu vas m'accorder, de répondre pour Book-Attitude. Tout d'abord une présentation pour les lecteurs, tu veux bien ?

    C.G : Merci à toi de me proposer cette interview. Alors, je m’appelle Céline, mais mes ami(e)s m’appellent Cell. J’ai 29 ans (oui, je sais, je suis vieille lol), je suis fiancée et suis actuellement à la recherche d’un emploi.

    ***

    B.A : Comment et pourquoi t’es-tu mise à écrire ?

    C.G : En fait, j’ai commencé à imaginer des histoires avant de savoir écrire. Personnellement, je ne m’en souviens pas, mais ma mère m’a raconté qu’à six ans, j’inventais des histoires en regardant les images des livres pour enfant que je possédais. Plus tard, vers l’âge de dix ans, j’ai commencé à écrire des petits contes, mais ce n’est qu’à mes 12 ans que j’ai réellement commencé à écrire.

     ***

    B-A : A l'heure où bientôt tu verras ton petit bébé en pleine ascension, si tu devais résumer en un mot ton parcours jusqu'à aujourd'hui, lequel serait-ce ? 

    C.G : Chaotique lol Entre l’écriture, les nombreuses réécritures et les déceptions successives avec deux maisons d’éditions, je peux dire que le parcours a été sinueux et semé d’embûches. J’ai même eu une période où je n’ai pas écris durant des années.

    ***

    B.A : Comment arrive-t-on, là où tu en es aujourd’hui ?

    C.G : J’ai commencé à publier mes textes sur skyblog. Je recevais divers conseils et commentaires sur ce que j’écrivais. J’ai d’ailleurs fait la connaissance d’auteurs formidables sur cette plate-forme qui sont par la suite devenus de vrais amis. C’est sur mon blog qu’une maison d’édition est venue me proposer d’être édité. Ne connaissant à l’époque rien du monde de l’édition, j’ai accepté et ai été éditée par cette maison d’édition Arnaque. Le livre s’est révélé mal fait : la couverture était illisible et pixélisée, d’abominables erreurs de mise en page restaient dans le texte… etc. Pour finir, cette maison d’édition a fermé boutique et quelques temps après, j’ai rencontré une autre maison d’éditions qui a malheureusement mis la clé sous la porte quelques temps plus tard. Après ces déboires (et les critiques négatives mais constructives que j’ai reçu sur la première version de mon roman), j’ai donc décidé de revoir entièrement mon manuscrit de A à Z. Une fois terminé la réécriture de mon tome 1, j’ai entendu parler par une amie des Éditions Valentina. J’ai donc décidé de tenter ma chance et envoyé mon livre à leur comité de lecture qui a accepté mon manuscrit à ma plus grande joie.

    ***

    B-A : D'où te viennent tes idées ? Ton inspiration ? As-tu des musiques référencées ? 

    C.G : Je ne saurais dire d’où me viennent mes idées. Je dirais que c’est un mélange de tout ce qui m’entoure : films, séries, musiques, des lieux que je connais ou même des anecdotes que j’ai pu entendre ici ou là. Pour « Damanta », les deux séries qui m’ont le plus inspirés sont « Buffy contre les vampires » et « Charmed ». Niveau musique, je m’inspire et écoute principalement ces groupes de musique : Bond, Immediat Music, Evanescence, Two Steps From Hell, Whithin Temptation, Globus, Scorpions, Epica, AudioMachine, Nickelback, Nightwish, Rammstein et Avantasia.

    ***

    B-A : Ok pour les idées et les musiques, je vois un peu ... Tu es plutôt papier ou ordi ? Crayon de bois ou stylo ? Un petit objet fétiche pour écrire ? Si oui lequel ?

    C.G : J’écris essentiellement à l’ordinateur. Je trouve qu’écrire sur papier est trop long et souvent mes idées vont plus vite que ma main. Cependant, il m’arrive d’écrire à la main sur un cahier spécialement dédié à mes écrits. Il m’est utile lorsque je veux poser une scène et voir si celle-ci est faisable avant de la taper au clavier. Il m’arrive aussi d’écrire sur mon cahier lorsque je n’ai pas accès à l’ordinateur et que l’envie d’écrire me tenaille.

    ***

    B.A : Nous allons maintenant parler de DAMANTA, tome 1 : Les erreurs de l'Innocence. De quoi parle le roman ?

    C.G : C’est l’histoire de deux clans familiaux : les O’Conor et les Dragonetti. Pour une raison que les lecteurs découvriront dans le roman, ces derniers cherchent à nuire par tous les moyens possibles et inimaginables aux O’Conor. L’histoire suit le chemin de deux frères, issus de la lignée des O’Conor, qui chacun de leur côté, vont devoir combattre la malédiction de les Dragonetti ont jeté sur leur famille. Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler le roman, mais ils découvriront des choses dont ils n’imaginaient même pas l’existence.

    ***

    "— Non ! s’écria Shana qui se débattait toujours dans l’eau qui montait inexorablement. Tu n’as pas le droit !
    Michelle se tourna vers elle et un sourire étira ses lèvres.
    — Qui m’en empêchera ? Toi, peut-être ?
    — Non, moi…

    Michelle se figea au son de cette voix froide dans son dos.
    Elle n’eut pas le temps de se retourner que les mains de Nigel encerclèrent son cou et la soulevèrent de terre pour la plaquer brutalement contre le mur."


    Chap10. P174
    Extrait de DAMANTA Tome 1 : les erreurs de l’innocence de Céline GUFFROY 

    B.A : Quel a été le point de départ de l'écriture de ton roman ?

    C.G : J’ai commencé à l’écrire en 1996. J’avais 12 ans et j’étais en vacances avec mes parents en camping. En observant les décors et paysages autour de moi, je me suis prise à imaginer des personnages et des scènes sur ces décors. J’ai donc commencé à écrire cette histoire sur un cahier pendant mes vacances. Puis, j’ai continué, une fois de retour chez moi, et de nouvelles idées sont venues étoffer les premières.

    ***

    B.A : Penses-tu avoir un lien particulier avec l'un de tes personnages ?

    C.G: Je pense avoir un lien particulier avec tous mes personnages. Je les aime tous, même les « méchants », mais si je devais choisir un personnage, ce serait très certainement Nigel. C’est un peu le fils ou le petit ami que toutes les filles rêveraient d’avoir : il est intelligent, gentil, romantique et toujours prêt à aider son prochain sans penser réellement à lui.

    ***

    B.A : Dans chaque personnage, tu laisses une partie de toi ? Je veux dire, une partie de ta personnalité ? Finalement, c'est un peu comme si tu te mettais à nu, lorsque tu écris cette saga ? Ou dans n'importe quelle écriture d'ailleurs !

    C.G : Oui, je laisse toujours un peu de moi dans mes personnages ou alors une partie de ce que j’aurai aimé être. J’aime aussi jouée sur des caractères complètement opposés de ce que je suis réellement. Par exemple, Dana est très studieuse, mais trop sérieuse comme je l’étais au collège et au lycée. Shana, quant à elle, est une aventurière qui n’hésite pas à prendre des risques. Je n’ai jamais été comme elle, mais j’aurai bien voulu vaincre ma peur de l’inconnu pour suivre son exemple.

    ***

    B.A : Combien de temps passes-tu par jour, en moyenne, à écrire ?

    C.G : Je n’ai jamais compté, mais il peut m’arriver d’écrire toute la journée comme je peux bloquer devant l’écran durant des heures sans rien rédiger. Au début, j’essayai de tenir une cadence d’écriture se résumant à un chapitre par semaine (soi environ entre 5 et 10 pages), mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas la bonne méthode. Désormais, j’écris que lorsque l’inspiration me vient. Je ne cherche pas à me forcer à écrire chaque jour. Maintenant, il m’arrive de ne pas écrire durant plusieurs jours tout comme je peux rédiger plusieurs pages en une journée lorsque l’inspiration est là.

    ***

    B-A : Quelles sont tes projets pour l'avenir ?

    C.G : Je viens de terminer il y a quelques semaines un nouveau roman (tome unique) qui se trouve actuellement entre les mains de mes bêta-lectrices. Lorsqu’il me reviendra, je le corrigerai et relirai avant de lui chercher une maison d’éditions. Sinon, je pense reprendre un de mes nombreux projets en attente qui sera également un tome unique.

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    B-A : Dernière question : on sait à l'heure d'aujourd'hui que la blogo est en quelque sorte LE tournant d'un ouvrage. Ben oui, ne nous voilons pas la face bien sûr. N'as-tu pas peur de te faire catapulter, au travers des différents avis qui pourraient être publiés pour ton livre ? Comment te sens-tu face à cette conjoncture actuelle ?

    C.G : Bien sûr, je mentirais en disant que les chroniques et avis qui viendront sur mon livre ne me font pas peur. On ne peut pas plaire à tout le monde et je suis parfaitement conscience que mon roman recevra autant d’avis négatifs que positifs. Néanmoins, j’y suis préparé. Je sais ce qui m’attend pour avoir eu une première expérience avec la première version de « Damanta » (qui s’appelait « Anima » à l’époque). Bien sûr, depuis cette première expérience, j’ai revu et réécris mon roman, mais il n’en est pas pour autant parfait et je sais qu’il ne plaira pas à tout le monde. Les avis, aussi bien positifs que négatifs, sont là pour me faire avancer et éviter que je ne commette les mêmes erreurs dans mes prochains romans. Je me sens donc prête à recevoir les critiques avec le sourire.

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    B-A : Nous arrivons au terme de cette interview : Un petit mot pour la fin ?

    C.G : Tout d’abord, merci à toi pour cette interview. J’ai pris plaisir à y répondre et j’espère qu’elle aura répondu aux questions que les lecteurs peuvent se poser. J’espère, pour ceux qui me liront, que mon univers vous plaira et je vous souhaite un bon voyage dans « Damanta » !

     

     

     

    Il y a des auteurs que l’on rencontre au détour d’un chemin, et ceux que l’on rencontre au coin d’un couloir de lycée. Et puis, des années plus tard, on a la chance de participer, en tant que spectateur, à leur ascension dans le monde de l’Edition. Et bien, Céline GUFFROY fait partie de ces personnes là.


    J’ai le bonheur de l’avoir rencontré par hasard il y a maintenant 12 ans, et aujourd’hui, je suis très heureuse de la voir évoluer dans un monde qui lui convient parfaitement.


    Lorsque vous serez dans son ouvrage, lorsque vous vous glisserez peu à peu dans son univers, n’oubliez pas que derrière, il y a une jeune femme passionnée, rêveuse, qui se donne toujours à 100% pour vous permettre de rêver comme elle…


    Je vous souhaite une très bonne découverte Livresque…

    Book-Attitude.

    NB : Je vous rappelle que l'ouvrage sera disponible à partir du 10 mars 2014 ICI 

     


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